Mon prof c'est son guitariste.Ici, parle de Dracula
Martin Giroux connaît un succès fou depuis sa sortie de l’Académie en 2004. C’est d’ailleurs là qu’il a rencontré Jannie, avec qui il vit un grand amour. Son premier album, Faut que j’te dise..., lancé l’automne dernier, a reçu d’excellentes critiques, et la chanson J’t’aimerai encore est restée plusieurs semaines au sommet du palmarès francophone. Pour ajouter à son bonheur, on l’a choisi pour comme choriste Dracula, mais aussi comme remplaçant de Bruno Pelletier, rien de moins!
Martin, comment se fait-il que tu n’étais pas sur scène le soir de la première de Dracula?
En fait, je suis choriste une représentation sur deux, et ce soir-là, j’étais en congé. Je suis très content de ne pas avoir eu à vivre le stress d’une grande première médiatique! Par contre, ça ne m’a pas empêché d’être très fébrile pour toute la troupe; je connais l’énergie qui a été investie dans cette production!
Comment es-tu arrivé à faire partie de l’aventure Dracula?
Comme plusieurs membres de la troupe, j’ai été convoqué pour une audition. Je dois t’avouer que je n’étais pas convaincu d’y avoir ma place. Je ne connaissais rien aux comédies musicales, je n’en avais même jamais vu! Alors je me disais que je partais de bien loin pour arriver à décrocher un rôle. Mais il faut croire que j’ai été convaincant puisque je suis là, à discuter avec toi de ce nouveau défi.
Star Académie t’a immédiatement projeté au rang de star. Depuis le début, tu as été sous les projecteurs, celui qu’on voit au premier plan. Comment vis-tu le fait d’être maintenant dans l’ombre d’une star comme Bruno Pelletier?
Je trouve ça correct, même flatteur de doubler un chanteur aussi talentueux que Bruno. Je l’ai toujours admiré. C’est un artiste qui a contribué à faire évoluer la musique d’ici. En plus, tu ne peux pas savoir à quel point j’ai progressé en le regardant travailler et en observant des chanteurs comme Sylvain Cossette, Daniel Boucher et Pierre Flynn se donner à fond sur scène. Je vais certainement devenir un meilleur interprète grâce à eux.
Donc, ça ne te dérange pas de devoir repartir au bas de l’échelle?
Je ne me sens pas comme un débutant. Star Académie m’a tout de même donné un bagage incroyable. Un an et demi plus tard, je continue d’avancer, mais à un rythme différent, tout simplement. Je comprends de plus en plus les exigences du métier et je sais qu’il faudra que je travaille très fort pour garder ma place. En ce moment, je me sens privilégié et je savoure chaque nouveau défi. Mais s’il fallait qu’un jour tout s’arrête, je pourrais être fier de ce que j’ai accompli.